Les couteaux forgées du Dauphiné : Le Dauphinois, le Chartreux
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    Lexique - Lettre L - LanceCavalier

    Lance de Cavalier (La)

    La lance comme arme de cavalier apparut au XIe siècle et son usage se poursuivit jusqu'en 1942 remplacée par les armes a feu, date à laquelle la cavalerie italienne sonna l'ultime charge de son histoire en Russie. Elle fut abandonnée au combat et remplacée par les armes a feu.

    La lance de cavalier ne dépassait guère 3 mètres et était utilisée comme une arme d'hast pour charger. Elle se compose d'une pointe de diverses formes (pique, feuille de saule ou de sauge, bloc ou pointe arrondie) et d'une longue hampe de bois de frêne pour la lance de guerre ou sapin pour celle de joute. La pointe se rattachait au manche au moyen d'un élément en entonnoir ou douille, où l'extrémité de la hampe venait s'insérer. Elle était souvent ornée d'une bannière. Vers la fin du XIIIe siècle, une garde d'acier fut ajoutée pour protéger la main du chevalier. La façon de tenir la lance a changé au XIVe siècle grâce à l'emploi d'un crochet fixé sur l'armure et destiné à maintenir la lance sous l'aisselle du cavalier. Avant cela, la cette arme était tenue horizontalement au niveau de la hanche. Cette nouvelle technique permit l'utilisation de lances de plus en plus lourdes et longues (jusqu'à 5 mètres). Les lanciers formaient alors un corps d'élite car l'apprentissage n'était pas facile et les chevaliers Français étaient certainement les meilleurs à cet exercice ce qui n'a pas empêcher la défaite d'Azincourt. La longueur de la lance atteignit approximativement 4 mètres en XVe siècle et devint beaucoup trop lourd. On remédia à cet inconvénient et modifia la forme de hampe en rainant la surface du segment le plus épais ou en évidant une section assez importante. Mais l'usage des cuirasses abandonné, la lance reprit sa forme primitive : hampe cylindrique, pointe compacte, aucune protection de la main et de longueur de 3 mètres. Tenue très en arrière et coincée sous l'aisselle du cavalier, la lance était utilisée en dirigeant la pointe de la main droite à la main gauche. Le coup était appliqué légèrement de biais, ce qui permettait au cavalier de ne pas lâcher prise pour finalement éviter le recul en montant un arrêt discoïde sur la partie inférieur de la hampe appuyé contre l'aisselle.


    Modifié le 27 January 2005, 16:48
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